S-Info 14 (Suite et fin):

Le tournoi de Guidimakha redémarre !

Vendredi le 19/12/09 a eu lieu la réunion de l’ASCRG (Association Sportive et Culturelle des Ressortissants de Guidimakha) au cinquième arrondissement, endroit où tous les jeunes de la contrée, peuvent se retrouver aisément afin de tenir leurs séances hebdomadaires. L’ordre du jour de cette soirée était de faire le tirage au sort suivant les villages qui ont participé pour l’édition 2008/09. Nous rappelons brièvement que l’ASCRG est composée en tout de 32 villages membres et seuls 22 ont pris part à la nouvelle édition. D’où une inégale répartition des poules. Il y a d’un côté deux (2) poules de cinq tandis que de l’autre coté, nous avons deux (2) de six. Cette disproportion s’explique par le fait que chaque année le nombre des villages participants diminue ou augmente selon les situations. A cette posture, nous assistons à une grande polémique liée au tirage au sort autrement dit cette loterie entre les différentes équipes et en particulier entre Boully, ex-champion de l’édition 2007 et Tachott- Botokholo champion en titre de l’année 2008 pour le statut de tête de poule.
Le but de cette controverse, c’était de savoir parmi ces deux récents champions du Guidimakha qui doit venir en tête de poule. Selon les anciennes coutumes de notre traditionnel tournoi de Guidimakha, le champion en titre de l’année (Tachott-Botokholo) est le premier favori à être classé au premier rang (chapeau) de l’échelle quelque soit les circonstances. Car une équipe championne ne peut en aucun cas être classée parmi le second ou le dernier rang de l’échelle. Mais à partir de cette année, le tournoi de Guidimakha en particulier la commission chargée de sport a adopté des nouvelles lois qui ne mettent pas totalement en cause l’ensemble des lois préétablies par le tournoi mais qui peuvent faciliter, voire clarifier d’avantage les choses. A posteriori, cette dernière s’est référée aux règlements de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) et ils ont pris comme exemple les pharaons d’Egypte, champion d’Afrique de nations en 2006. Malgré leur titre de champion, ils se sont retrouvés dans la poule du Cameroun en 2008.